Réseaux locaux d'observation des collectivités territoriales

Parallèlement au réseau réglementaire Vigicrueset autres outils publics de suivi et d'anticipation, certaines communes ont développé des réseaux locaux d'observation qui leur permettent d’avoir des informations complémentaires pour améliorer la surveillance des cours d'eau et le déclenchement de leur Plan Communal de Sauvegarde.

Ce sont des points d’observation sur le terrain qui leur permettent d’ajuster les informations reçues par les réseaux officiels (Vigicrues, Vigicrues flash, APIC, Météo-France).

Sur les cours d’eau secondaires, les ruisseaux et valats non couverts réglementairement par l’Etat, ce type d’information est essentiel pour déclencher le Plan d’Intervention Gradué (PIG) des PCS.

L’information locale peut être de différents types :

  • Pluviomètres : mesure de la pluie.
  • Limnimètres, échelles limnimétriques : hauteur d'eau des cours d'eau (et parfois le débit).
  • Points d’observation prédéterminés (repères) : route, tablier de pont… niveau prédéfini pour enclencher l'alerte et /ou l'évacuation d'une partie de la population.
  • Caméras de vidéosurveillance

Certaines communes possèdent des systèmes automatiques en temps réel.

Voir la fiche de l'indicateur.

72
%

des communes gardoises (251 communes) ont mis en place des systèmes locaux d'observation (soit 92% des communes dotées d'un Plan Communal de Sauvegarde):

  • 6% possèdent des informations en temps réel (pluviomètres, limnimètres)
  • 9% des pluviomètres non télétransmis.
  • 19% des échelles et limnimètres.
  • 1% des caméras de vidéosurveillance.
  • 100% des repères sur le terrain.

En moyenne, une commune possède 5 points d’observation sur le terrain (jusqu’à 32 points d’observation sur la commune de Nîmes, 22 points d’observation à Vauvert et 20 points à Saint Laurent d’Aigouze).

Carte des communes ayant mis en place des systèmes locaux d'observation